Ce qui sur les cartes ressemble à de grandes routes (tracé blanc bordé de rouge) s’avère très souvent être de simples pistes tracées dans la poussière, la boue ou des pierriers qui peuvent être cassants, et il n’y a presque aucun panneau de signalisation dans tout le pays.
En Mongolie, les pistes relient les nomades, ce qui explique qu’une piste empruntée se termine très souvent devant une yourte. Une technique est de se repérer avec les lignes téléphoniques quand il y en a, car elles mènent à un village ou une ville.
Certaines fois, faute de pont, il faut franchir une rivière pour atteindre le village d’en face pour continuer la piste. Dans ce genre de situation, il vaut mieux se renseigner auprès des gens des alentours pour savoir où se trouve le meilleur passage, car ces passages de gué peuvent cacher des pièges, ce que nous avons expérimenté. Bravo Cloé et Romain qui ont spontanément pris le bain pour dégager le 4×4 d’Arsène.
Par exemple, pour atteindre le village de Sajchan-Ovoo, sur les indications des habitants d’en face du village, nous avons dû faire un détour de 50 km par Bayangol pour trouver le bon gué.
Dans un autre cas, où ne trouvions pas le passage du gué, des militaires nous ont spontanément guidé: il a fallu s’engager dans la rivière là où la berge le permettait, puis la descendre sur 300m pour en trouver la sortie, et surprise de l’autre côté, il y avait une yourte et un couple de Mongols dont la tâche est de désinfecter, moyennant une petite finance avec un reçu officiel du paiement effectué, les véhicules qui ont passé le gué.
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