Le sacré

Les Mongols sont respectueux envers ce qui est sacré, sur les pistes, on rencontre beaucoup d’ovoos (amas de pierres sur lesquelles sont fixés des khadag, sorte de foulards en soie bleue) dont ils font 3 fois le tour dans le sens des aiguilles d’une montre en déposant une offrande qui peut être une pierre, un objet religieux ou de la nourriture.
On rencontre aussi des stupas (suwurghan en mongol) qui sont des structures architecturales bouddhistes que l’on trouve dans tous les temples et monastères de cette religion, ainsi que fréquemment sur les pistes. Elles peuvent contenir des reliques, des objets ou des textes sacrés. Très souvent, des moulins à prières se trouvent à proximité. Le sommet du stupa représente le soleil, la lune et une fleur de lotus surmontant une grande flèche conique représentant l’ombrelle royale de la symbolique bouddhiste.

Karakorum

En 1220, Gengis Khan décida de faire de Karakorum la capitale de l’Empire mongol, mais Karakorum ne devint capitale en 1228 sous le règne de d’Ögödel Khan, troisième fils de Gengis Khan. Mais Karakorum ne fut la capitale que pour 40 ans. Elle fut complétement détruite en 1338 à cause des incursions chinoises et des guerres intestines entre les féodaux mongols.

Le Monastère d’Erdene Zuu

La construction du  monastère D’Erdene Zuu que nous visitons date de 1586. Ce monastère est situé à 6 km de Karakorum et son accès par une route goudronnée se termine pas une piste d’enfer. Il fut le premier monastère boudhique de Mongolie intérieure. Sa construction débuta en 1586 et prit des siècles. C’est un lieu de recueillement pour les Mongols.
C’est aussi un endroit touristique très visité. Il y a quelques échoppes de souvenirs le long du parking. Dans l’échoppe d’un peintre d’images de guerriers mongols, le peintre nous dit avec joie qu’il connaît bien Palexpo à Genève pour y avoir exposé lors du salon des arts ménagers en 2002. Dans un autre échoppe, le vendeur très malin propose des cartes postales, des timbres poste et se charge de les mettre à la poste, ce que nous acceptons avec enthousiasme, car les boîtes postales ne se trouvent pas sur les pistes que nous parcourons, il ne nous reste qu’à les écrire.

La visite du monastère